Quelques conseils de communication pour une éducation positive de l’enfant, mais tous ces points sont également valables entre adultes !

  • Pour la sécurité de l’enfant, aménager sa maison : mettre les objets dangereux hors de portée, ranger les bibelots fragiles, d’une part pour éviter les accidents, d’autre part pour éviter de dire « non » à chacun de ses gestes lorsqu’il voudra explorer la maison.

 

  • Fixer des règles, pas des interdictions. Une règle est plus simple à entendre et à respecter. Ex : « ne dessine pas sur le mur », l’enfant entend « dessine-mur». Cela donne envie d’être transgressé. Il est plus simple pour lui d’entendre « on dessine sur une feuille ». S’il dessine sur la table, on peut lui demander : « est-ce que c’est une feuille ? » pour lui amener une réflexion.

 

  • Par extension, éviter la négation. Plutôt que « ne t’inquiète pas », dire « rassure-toi », « ne mange pas trop vite » devient « prend ton temps pour manger ». L’éducation positive passe par des détails comme cela.

 

  • Verbaliser les émotions de l’enfant, ainsi que nos émotions, même lorsque l’enfant est encore tout petit. « Je vois que tu es en colère de ne pas pouvoir attraper ce jouet, c’est frustrant pour toi » Même s’il ne sait pas encore parler, cela lui permet de savoir que vous essayez de le comprendre. On peut également lui demander « je vois que tu es en colère, qu’est-ce qui te dérange ? »

 

  • Comprendre qu’il n’y a pas de réel caprice. Les crises de colère ne sont pas un moyen pour manipuler ses parents, mais un besoin de libérer des émotions telles que la frustration : l’enfant ne parvient pas à contrôler ses émotions (jusque 5-6 ans). Les « caprices » ont toujours une explication, qu’on ne comprend pas toujours.

 

  • Proposer des choix, des alternatives, laisser l’enfant répondre pour montrer que son avis est important. Ex pour qu’il mange des légumes : pas uniquement « Mange tes poireaux » mais « Tu veux manger des haricots ou des poireaux ? »

 

  • Au possible, rester calme et expliquer tranquillement les règles. Si on hurle plus fort, ou si on donne toujours des ordres, les relations deviendront plus conflictuelles.

 

  • Pour les récompenses : adaptées à la situation et avec modération. Elles peuvent devenir inefficaces ou avoir de moins bonnes conséquences. Par exemple : « si tu ranges tes jouets, tu peux regarder un film ». Cela donne un rapport de « domination », avec une emprise. Il apprend à ranger pour obtenir ce qu’il veut, mais sans comprendre l’intérêt de ranger. De plus, le jour où il n’aura plus besoin de son parent pour obtenir la récompense, cette règle n’aura plus d’intérêt. De plus, un enfant trop habitué à recevoir des récompenses peut prendre comme une punition le fait de ne pas en recevoir : il deviendra « normal » qu’il range ses jouets tous les jours, sans récompense à la clé tous les jours.

 

  • Accepter de changer ses habitudes : par exemple, se lever plus tôt le matin pour laisser l’enfant jouer un peu ou prendre son petit déjeuner tranquillement, plutôt que se préparer dans la précipitation et le stress.

 

  • A la reprise du travail, même si le travail est prenant ou stressant, ou qu’il y a des dossiers urgents à régler à la maison, se garder régulièrement des créneaux uniquement dédiés à l’enfant : pour créer des liens et de la complicité, très important pour l’enfant. Jouer, dessiner, faire des activités manuelles, lire ensemble, aller au parc, faire des spectacles, danser, écouter des chansons etc…

 

Voici les bases, mais il existe d’autres conseils et trucs dans l’éducation positive, au fur et à mesure de votre expérience, toutes ces astuces vous viendront spontanément, et bien d’autres encore…

 

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